
Makeda Mahadeo, également connu sous le nom de DJ Makeda, est une DJ, une animatrice d’événements et également membre du jury de l’émission télévisée East Africa Got Talent. Lors de son passage à Bujumbura, elle s’est entretenu avec Burundiana Magazine. À travers une série de questions, elle s’ouvre aux burundais, elle nous parle de son parcours, de sa vision de la mode africaine et de ses expériences personnelles.
Qui est Makeda Mahadeo ?
Rires, c’est cette personne que vous voyez devant vous. Mon père était rwandais et ma mère est Jamaïcaine. J’ai grandis en Jamaïque.
Pourquoi avez-vous décidé de vous installer au Rwanda après toute ces années ?
J’ai juste été curieuse, je n’ai jamais grandi avec ma famille rwandaise et quand j’ai terminé l’université, j’ai voulu connaitre ce côté-là de mon héritage. Après, j’ai juste pris l’avion et je suis venu.
VOUS avez obtenu un diplôme en littérature à l’université, pourquoi avez-vous pris une autre trajectoire et devenir DJ ?
Vous savez, la littérature est une chose qui peut vous amener à plusieurs carrières, ça vous aide à avoir un esprit critique et analytique, elle m’aide dans mon métier de DJ. Pas seulement ça, ça m’a aussi aidé durant ma carrière à la radio mais aussi en tant que présentatrice TV. Je pense que sans la littérature, je n’aurais pas pu faire la moitié des choses que je fais aujourd’hui.
Vous étiez dans East Africa Got Talent, comment était l’expérience ?
C’était merveilleux ! vous savez, c’est un show qu’on voit partout ailleurs aux USA, Grande Bretagne etc. voir des talents que nous avons en Afrique de l’est était quelque chose d’extraordinaire. Espérons que le show va revenir pour une deuxième saison.
Vous êtes parmi les premières femme dj que le Rwanda a produit, vous êtes aussi une MC, également vous avez été présentatrice TV. Vous êtes une incarnation du « women empowerment » quel conseil donneriez-vous aux jeunes filles africaines ?
La première chose, ne vous donnez jamais de limites. N’ayez point d’excuse pour faire une chose. S’il y a une chose que vous avez envie de faire, faite le parce qu’il y a une raison pour laquelle vous voulez le faire. Explorer là. Pas question de vous donner une raison de ne pas le faire, surtout pas celui d’être une femme.
Vous vivez au Rwanda depuis pas mal d’années, comment pourriez-vous définir l’industrie de la mode en Afrique de l’Est en général et au Rwanda en particulier ?
C’est en train de grandir, c’est vrai il reste encore beaucoup de progrès à faire, mais nous avons plusieurs designers talentueux qui créent des choses merveilleuses. Il fut un temps où il n’y avait rien de tout cela à part des expérimentations, on avait rien de propre à nous, mais maintenant on peut remarquer la créativité des designers africain, c’est pour ça même que j’étais excité de venir ici au Burundi quand Margaux m’a invité. Je suis contente qu’on fasse nos propres habits maintenant.
Comment choisissez-vous vos tenues, quels critères utilisez-vous ?
Rires. Il n’y a pas de critères et il ne devrait jamais y avoir de critères. C’est ça la mode, ce que tu veux mettre tu le mets et c’est tout, bien sûr en tenant compte du lieu et de l’occasion.
Quel est votre designer africain favori ?
C’est très difficile de choisir, j’ai déjà travaillé avec plein de designers africain et ils font tous des choses merveilleuses. Récemment, il y a eu le Rwanda Fashion Week, j’ai rencontré des designers du Ghana, du Nigeria et beaucoup d’autres croyez-moi c’est très difficile de choisir.
Bien qu’actuellement vous avez des tresses, on vous voit souvent avec des cheveux curly naturel, comment les entretenez-vous ?
Pour moi, tant que mes cheveux sont bien rangés, je me sens bien. Je m’assure qu’ils sont suffisamment humidifiés et le tour est joué, mais j’avoue qu’avec les tresses c’est beaucoup plus facile.
Quelle est votre routine beauté ?
L’année dernière, j’ai eu quelques acnés, maintenant je n’en ai plus grâce à des produit anti acnés. En gros, je n’ai pas de routine spécifique de beauté, ça dépend de ce dont mon corps a besoin.
Après votre réveil le matin, quelle chose faites-vous en premier ?
Je dis merci à Dieu, un petit « merci de m’avoir réveillée » ensuite je prends mon portable. Rires
C’est votre première fois au Burundi, comment trouvez-vous ce pays?
Je trouve ce pays cool, il y a un bon climat, il est similaire à celui du Rwanda. on se sent très bien ici.