Santé sexuelle

Le cancer du sein : aperçus des contours indispensables avec Dr. Tania Gahama INEZA

Durant le mois dédié au dépistage et la sensibilisation contre le cancer du sein, un réveil est activé pour mettre en garde sur les risques de ce dernier sans aussi écarter les mesures de réduction de risques et traitement qui sont prises en considération. Parmi une douzaine regroupée, la plupart sont plus aptes à se multiplier à travers des hormones sexuelles féminines dites les œstrogènes. Certes, le cancer du sein est aussi présent au Burundi et peut être traité si remarqué à temps grâce à des techniques de repérage des cellules tumorales.

Tous le mois d’octobre est dédié au cancer du sein avec une appellation particulière dite octobre rose. C’est une campagne qui se déroule chaque année afin de sensibiliser les gens à propos du cancer du sein et interpeller au dépistage et cette dernière fût instaurée en 1985 aux États-Unis. La question qui reste, c’est pourquoi l’utilisation de rose ? La couleur rose fût juste choisie, car elle est un symbole de féminité, de douceur, de joie et plus concret encore, elle est un signe qui évoque la bonne santé. Le rose est représenté dans un ruban qui reste aussi le symbole de la lutte contre les cancers. Dr Tania Gahama INEZA de L’association UZIMA nous en parle en long et en large sur les causes, les symptômes et les traitements disponibles au Burundi.

Elle commence tout d’abord par indiquer que les causes du cancer du sein ne sont pas si déterminées, mais qu’il y a des facteurs de risques du cancer du sein. Ces facteurs sont classés en deux catégories, les non-modifiables (qui sont surtout lié à des acteurs constitutifs de l’anatomie humaine) et les modifiables (liés à des phénomènes pour lesquels on peut changer les habitudes). Les facteurs de risques non modifiables sont entre autres, l’âge, les règles, les médicaments à base d’œstrogènes ( des hormones féminins qui agissent sur beaucoup de tissus de l’organisme féminin, ils sont aussi des stéroïdes qui fonctionnent comme hormones sexuelles femelles). Ensuite, viennent les facteurs modifiables tels que l’obésité.

L’alcool et le tabac. À ce titre, elle précise aussi que certains tumeurs peuvent être bénignes ou non cancéreuses c’est-à-dire qu’ils se développent lentement sans produire de métastases alors que peuvent d’autres être malignes ou cancéreuses, c’est-à-dire qu’elles peuvent s’éteindre à d’autres parties du corps.

Comment en détecte-t-on et par quels symptômes ?

Selon elle, il faut tout d’abord savoir que le cancer du sein ne touche pas que les femmes, mais peut aussi dans des rares cas être détecté chez les hommes. Le symptôme le plus douteux est plus constitué d’une masse tumorale dure dans un sein et le plus souvent les patientes viennent à se dépister alors que la tumeur est déjà assez volumineuse par manque de connaissances d’auto-palpation ou auto-examen ou encore d’autres moyens de détection. L’auto-palpation des seins est une méthode qui implique que chaque femme ressent chaque sein pour détecter d’éventuelles enflures ou grumeaux et il est préférable de l’effectuer une fois le mois, 4 à 5 jours après les règles.

Dr Tania Gahama INEZA continue à préciser que plus que la tumeur est si difficilement détectable chez des seins juvéniles et qu’une tumeur de très petite taille est peu palpable, les meilleures alternatives restent la mammographie (plus détectable à partir d’un âge poussé de 40 à 50 ans, car étant jeune, l’image n’est pas très déterminante.), scanner disponible à Karusi, Mpanda, CMCK, Kira et Tanganyika Care Polyclinic ou l’IRM disponible à Karusi et l’échographie.

Traitements disponibles au Burundi

À propos des traitements pour le cancer du sein, Dr Tania Gahama INEZA indique que les traitements sont disponibles et que si la tumeur est détectée au stade précoce, la probabilité que le traitement soit efficace est haussée. Parmi ces derniers, il y a la chirurgie partielle ou la mastectomie partielle, c’est-à-dire que le chirurgien n’enlève que la zone nécessaire au traitement contrairement à la mastectomie totale ou ablation mammaire qui consiste à enlever tout le sein et le tissu qui recouvre les muscles du thorax. L’autre traitement est l’hormonothérapie (traitement par médicaments qui consiste à empêcher l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules cancéreuses). Après, vient le choix de la chimiothérapie (traitement du cancer par l’usage des substances qui suppriment les cellules cancéreuses) et la radiothérapie (méthode thérapeutique fondée sur l’action des radiations, lumineuses ou autres, et particulièrement des rayons X).

Cependant, toutes ces étapes et précisions sont des éléments d’éveil de conscience et de mentalité pour lutter contre le cancer du sein. À préciser que la journée internationale de la lutte contre le cancer du sein est célébrée le 19 octobre de chaque année.

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