Les bijoux sculptés en bois, l’art dans son plein

L’art est une façon de s’exprimer, un milieu dans lequel beaucoup puisent des inspirations profondes, des inspirations qui sont souvent accompagnées par une certaine sophistication en design. La bijouterie est un espace très convoité à l’occidentale, mais pourtant des talents ont émergé dans le style « handmade » (fait à la main) pour marier la modernité au style sophistiqué des outils à la portée. Cette méthode est une synchronisation du savoir-faire et d’une bonne fusion artistique qui donne à des structures époustouflantes avec des design qui laissent à désirer.

Plus, la nouvelle génération apparaît, de nouveaux talents émergent et une nouvelle forme de bijouterie l’accompagne. Qui aurait cru que sculpter en bois un bijou à porter comme collier ou boucles d’oreilles serait très agréable jusqu’à donner des résultats inattendus ? NISHIMWE Adriel, un jeune talentueux dans la sculpture des accessoires en bois à accompagner aux crochets des boucles d’oreilles et les perles autour du cou et du poignet, laisse parler son expertise à travers des designs époustouflants qu’il met à la disposition de sa clientèle qui se dit éblouie par son expertise.

Une source d’inspiration inégalée

« Je suis bien à mes débuts, mais c’est complètement inexpliqué comment j’arrive à trouver l’inspiration de faire les petits designs que je confectionne pour ma clientèle. Je puise toujours l’inspiration des dessins à travers l’outil et les accessoires de tous les jours.  J’en ai fait des designs de cœur brisé, des formes en guitare, des logos de marque tels que Jordan, des babouches et beaucoup plus de design.» explique Adriel avec une satisfaction que sa clientèle soit toujours étonnée de ce que ses mains sont capables de confectionner.

Une envie vive brûle dans certains talents, beaucoup font face à de difficultés suite aux rudes épreuves des débuts, mais le talent reste apparent et exploitable. La capacité à venir avec des représentations inégalables et artistiques est une sorte de signature d’un monde artistique africain de jeunes émergent mettant en valeur les fabrications locales au détriment des arrivages qui agglomèrent nos sols, tout droit de l’Occident.

Une lueur d’espoir

Les débuts restent parfois incompris, mais l’exemple d’Adriel est un pas qui interpelle les talents cachés jusqu’à ceux qui sont susceptibles de s’éteindre dans un futur proche. Rien n’est louable que de rester représentatif du « made in Burundi » et de continuer à avoir une signature à l’africaine qui donne de la valeur aux talents de chez nous.

«Je voudrais tant avoir ma propre marque et maison où je pourrai avoir des machines assez sophistiquées pour en faire de plus en plus belles. En plus, j’aurais aussi à concrétiser mon désir de commencer à fabriquer celles qui sont issues des cornes et des os. Une réussite pour moi qui me pousserais beaucoup vers le chemin d’avoir ma propre maison de sculpture.»

Les faces de la créativité ne cessent d’être remises en question par l’agglomération de plus de nouveauté venus d’ailleurs, des touches locales restent donc des empreintes vivantes que l’art n’a jamais perdu sa trace et rien de mieux qu’une nouer de nouveaux talents émergeants pour acheminer l’héritage.