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Sex for grades: Un ″must‶ pour des notes excellentes ?

L’accès à l’éducation est un facteur primordial et essentiel pour le succès d’un individu et, bien sûr, le développement et la prospérité de toute une nation. Néanmoins, le chemin qui mène vers ce dit succès est semé d’embûches et de pièges qui suscitent défaite et échec.

Dans ce climat, se voir ouvrir les portes de la réussite relève d’un parcours de combattant. Ce dernier décourage un bon nombre d’élèves et étudiant.e.s qui veulent réussir à tout prix. Cette soif de triomphe peut pousser certains élèves et étudiant.e.s à adopter des comportements pas très catholiques.

La vie estudiantine, un véritable challenge!

«Des nuits blanches à réviser, m’assurer de soumettre les devoirs avant la date limite, passer des jours à faire des recherches pour façonner mes présentations, le tout qui se mélange avec le fait que j’enchaîne des petits jobs pour gagner ma vie. », soupire Cynthia, une jeune étudiante de 22 ans.

L’environnement académique englobe une combinaison d’expériences susceptibles d’ouvrir beaucoup d’opportunités aux étudiant.e.s. C’est un vaste spectre qui permet également aux étudiant.e.s d’offrir au monde du changement et de l’innovation.

Nina, une jeune élève de 17 ans, a peur de reprendre la 9e année, elle se demande pourquoi elle n’arrive pas à obtenir de bonnes notes. Elle raconte : « J’avais redoublé en 8e année, je ne peux pas me permettre que cela se reproduise en 9ème année. J’ai beau travailler du mieux que je peux, je n’arrive pas à me rattraper sur les mauvaises notes que j’ai dans les cours principaux.»

Une condition de réussite qui fait trembler

Obtenir de bonnes notes fait partie des plus grandes joies des élèves et étudiant.e.s. Ce bond procure une paix inébranlable qui chuchote un espoir de succès dans les années à venir. Néanmoins, derrière ces bonnes notes et ces prouesses académiques, se trouve un cancer qui tue à petit feu la capacité intellectuelle de certains étudiant.e.s. Les murs de certaines institutions académiques sont témoins d’un marché silencieux où le sexe est échangé pour de bonnes notes.

Nina, désespérée, est prête à tout pour booster ses notes, hélas elle est aussitôt choquée par ce qu’elle s’est vu proposer par son professeur : ″ Mon professeur titulaire m’a assuré qu’il n’y avait aucun espoir que je puisse passer la 9e année. Il m’a clairement dit qu’il y avait une seule condition qui puisse régler ce petit problème. Il fallait que j’accepte de coucher avec lui et là, je pourrais avoir d’excellentes notes‶. Nina a refusé de céder aux approches de son professeur et espère réussir par ses propres efforts.

À côté de Nina, se trouvent nombreuses élèves et étudiantes qui acceptent ces conditions pour avoir de bonnes notes et ainsi avancer dans une classe supérieure. Les professeurs profitent du désespoir de ces pauvres étudiantes pour abuser d’elles sexuellement.

Des conséquences destructrices

Les victimes de harcèlements sexuels de ce genre se voient vivre un enfer au quotidien. Certaines étudiantes voient leurs notes constamment chuter parce qu’elles ont refusé de coucher avec lesdits professeurs.

Un épisode qui a secoué Bernice, une jeune étudiante de 24 ans qui l’ a poussé à changer d’université : «J’avais de mauvaises notes dans ses cours et lui m’a proposé de coucher avec lui pour que les notes escaladent et comme ça, je pourrais avancer au semestre prochain. J’ai refusé et après cela, les résultats des examens et devoirs ne cessaient d’empirer. Le professeur m’a dit que c’étaient les conséquences de mon manque de respect envers lui.» Bernice ne se sentait pas bien, à un point où elle a commencé à développer un état dépressif. «Je me disais que quoi que je fasse, ça ne donnerait rien, car je refusais d’échanger mon corps pour ma réussite.»

Les étudiantes, victimes de ces violences sexuelles développent divers troubles psychologiques qui peuvent mener, dans le pire des cas, au suicide. Un climat de manque de confiance en soi s’empare de l’esprit de ces victimes parce qu’elles avancent le fait qu’elles ne pourront jamais réussir dans un monde d’hommes qui leur imposent de se déshabiller pour triompher.

Une étudiante qui investit tous ses efforts pour se construire un avenir meilleur et qui se voit rejetée parce qu’elle ne veut pas donner une partie de son corps est une atrocité immonde. Les institutions académiques devraient mettre en exergue des mesures qui pénalisent les professeurs, acteurs de harcèlements sexuels. Chaque étudiant.e devrait jouir de son parcours éducatif sans être contraint.e ou obligé.e de donner quoi que ce soit en retour. Échanger le sexe pour de bonnes notes est un crime contre la religion de l’éducation.

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