Un/e diaspora ou encore un/e vacancier(e), une tendance à la hausse avec une demande qui ne cesse de s’accroître du jour au jour. Les raisons étant variées mais pourtant, selon les échos, qui ne voudrait pas sortir avec une personne qui se trouve de l’autre côté du continent puisque la relation procure automatiquement la sécurité financière, accomplir les rêves de prendre l’avion un jour et pourquoi pas le prestige aussi. Ceux qui se trouvent à l’autre côté dépensent sans compter puisqu’au niveau de taux d’échange, l’argent envoyé n’est qu’une petite portion ou des miettes mais qui arrivé, au pays se transforme en une petite fortune qui fait que plusieurs deviennent prestigieux.
Le prestige que ça procure finit par faire que beaucoup de prétendants se lancent en quête des partenaires telle une meute de loup aux trousses de sa proie. Les sentiments n’arrivent plus à trouver leur place. « Tant qu’il y a assez de prestige,les sentiments appartiennent au placard » un slogan monnaie courante pour ceux/celles aux trousses d’atteindre le plafond. Quand un/une diaspora vous mange dans la main, on peut dévaliser les magasins, s’offrir un luxe à la hauteur des devises. La relation cousu par prestige est purement réseaux sociaux pour beaucoup, un partenaire fantôme à l’autre bout du fil, qui nous a juste préféré à l’aide d’un échange de photos par ci et par là.
Relations avec des énigmes difficiles à digérer
Bruce fait partie de ceux qui se sentent à l’abri dans une relation avec un(e) diaspora « J’ai ma copine à l’autre bout du monde, elle représente absolument rien pour moi car je l’ai dragué sur les réseaux sociaux sans avoir de contact physique avec elle et pour couronner le tout, j’ai une meuf chaude ici à Bujumbura qui satisfait mes besoins ici par conséquent c’est elle que j’aime réellement. La fille à l’autre bout du monde (évitant de préciser le pays au risque des représailles) me déclarera et très bientôt je prendrai l’avion, ce qui va accomplir tout mes rêves.ce n’est pas du jour au lendemain qu’on peut avoir la vie pour laquelle on s’est toujours battu et parfois il faut faire des sacrifices…En parlant de cette façon,je passe certainement pour le monstre qui n’a pas de coeur mais bon être ou ne pas être moi je suis.Je vais dire que tous les moyens sont possibles tant que j’ai pas commis un crime… »
Une obsession qui laisse beaucoup sur la paille
Kevine n’est pas arrivé à garder sa relations avec son prince charmant fantôme des États Unis « Des amis se sont ligués contre moi vous vous imaginez, ils ont créé un des comptes fictifs d’un mec qui se trouverait aux états unis et qui m’appréciait.Je suis tombé dans le panneau comme un oiseaux qu’on vient de brûler les ailes. Ils ont créé un faut profil comme diaspora. »
Une relation purement réseau sociaux est un fait habitué dans ce siècle. Beaucoup de tourtereaux se rencontrent sur les plateformes de discussion à des milliers de kilomètres qui les séparent les uns des autres. Ce genre de relation n’est pas souvent émotionnelle mais surtout lié aux obligations de préférence tel que arriver à ses fins à travers l’autre personne qui détient les clés du long tunnel. La possibilité de développer des sentiments sincère envers une personne fictive est très minime du fait que presque tout se focalise sur l’apparence physique puisque les deux partenaires ne se connaissent que par le digital. Cependant, les vraies ennuies commencent avec une vie à deux où les vrais comportements émergent. Mais la question qui vient à l’esprit est « Est-ce que ceux qui ont eu le temps de se connaitre étant ensemble et pendant longtemps ne peuvent pas avoir des complications après le mariage ? Une énigme pour laquelle il faut aussi apporter des lumières.
