La réussite est une marque incontestable d’une détermination acharnée et d’une lutte sans merci, un juste milieu entre les défis au quotidien et sa vision. Cette réussite s’avère être à l’autre bord de la rive des défis de la vie. Cependant, comprenons bien que parfois, pour réussir à s’imposer dans un monde qui du jour au jour soulève plus de concurrence que celle présente le jour précédent, il faut s’y lancer sans doute et intimidations et s’y prêter avec un mental d’acier.
NISHIMWE Erwan Nolwenn, maquilleuse et propriétaire de VAAN Beauty and Fashion est une preuve que quand on veut, on peut. Son succès n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt une louable ténacité puisqu’elle s’est battue incontestablement. Du haut de ses six ans de carrière, Erwan Nolwenn s’est entretenue avec nous.
Pourquoi le pseudo Vaan?
Le VAAN représente mon surnom depuis l’enfance. On m’appelait ‘Vane’ à la maison et j’ai voulu sophistiquer un peu l’idée. C’est de là où est venu le nom ‘VAAN’.
Pourquoi la beauté et la mode en même temps ?
Je suis pour le moment en milieu de la beauté, mais je voudrais aussi me diriger vers la mode, car les deux sont liés quelque part.
Un rapport avec la chanteuse Monna Walda? La ressemblance est frappante ?
C’est ma petite sœur.
Vos challenges durant vos débuts ?
Je n’ai pas commencé avec une adresse spécifique comme là où vous m’avez trouvé. J’ai commencé à maquiller les gens à leur domicile, et ce n’était pas très commode, puisque je devais me déplacer tout le temps. Je maquillais à 10.000 Fbu la personne alors que je la trouvais à domicile. Après, je me suis fait valoir, car j’ai aussi eu certains partenariats avec Ucoco Brand, Rita et autres pour maquiller leurs mannequins.
Le plus difficile a été de convaincre mon père, lui qui voulait que je continue avec le Master. Par ailleurs, mon mari, fiancé durant cette phase, m’a beaucoup soutenu et a aussi été le moteur de ma réussite.
Après avoir trouvé un local (situé à l’Avenue de France Galerie Lista, place N°K), le deuxième challenge était au niveau des employés. Trouver des personnes qui ont la même vision des choses n’est pas facile. Toutefois, je les forme dans l’art du maquillage pour me concentrer entièrement sur les cheveux.
Être maquilleuse, est-ce un talent ou tout aspirant peut faire ce métier ?
Déjà à titre informatif, même si on a du talent, il doit être travaillé. Mais bon, pour moi, je dirais que tout aspirant qui est déterminé peut le faire sans pour autant exclure la passion, car il y a des clients exigeants qui portent souvent la barre très haute et pour cela, il faut rester le plus lucide possible.
Cinq accessoires primordiaux indispensables pour un maquillage réussi ?
Je dirais le crayon à sourcils, le kit des pinceaux, le fond de teint, la poudre et enfin le rouge à lèvres. Mais tout dépendra aussi de la personne, car certaines se concentrent plus sur les yeux et d’autres sur le teint.
Les secrets pour un maquillage réussi ?
Alors sur ce, personnellement, je dis souvent qu’il faut avoir un visage reposé c’est-à-dire relâché et déstressé, ne pas faire de soin de visage exacerbé, car certains soins de visage abîment la peau. Il ne faut pas porter de maquillage tous les jours, car il faut aussi laisser la peau respirer.
Où vous voyez-vous dans les cinq années à venir ?
Dans les cinq années qui viennent, je me vois propriétaire d’une marque de cosmétiques
Un mot pour la nouvelle génération qui veut se lancer ?
Premièrement, il faut juste commencer petit. Ne pensez pas à de grands projets au début, mais plutôt, il faut commencer avec ce qui est accessible. Le gouvernement est déjà surchargé par le chômage. Il faut créer de l’employabilité pour soi et pour les autres. Deuxièmement, il faut avoir une vision et une mission. Sans cela, il est impossible d’établir un bon plan d’affaires, ni d’arriver à quoi que ce soit.
