La variole du singe, autrement appelé “Virus monkeypox » est une maladie qui fait parler plus d’un, puisqu’ elle est remarquée dans beaucoup de pays occidentaux, mais également africains. Cette dernière n’est pas du tout nouvelle, car elle date de décennies en Afrique. Bien qu’elle ne soit pas dévastatrice, elle crée des inquiétudes auprès des épidémiologues, d’après leur analyse, elle se propage d’une façon soudaine et inédite. Elle est contaminée par plusieurs moyens parmi lesquels la voie sexuelle.
La maladie de la variole du singe connaît sa première manifestation en 1970. D’après les scientifiques, c’est une maladie qui provient des animaux plus spécifiquement les singes, ils seraient les premiers porteurs de la maladie qui va plus tard infecter les hommes. Elle est souvent détectée à travers plusieurs symptômes dont les frissons, la fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, fièvre, ganglions et surtout le plus identifiable qui est l’éruption cutanée qui touche la face, les paumes des mains, les plantes des pieds et tout le périnée y compris la région génitale.
Cette maladie n’a aucun traitement scientifiquement connu ni de vaccin jusqu’à ce jour. Ce qui est positif avec cette maladie est qu’elle se guérit souvent elle-même chez les personnes infectées dans environ 14 à 21 jours après la contamination et présente une faible létalité, de 1 à 10 %.
Bien que le virus Monkeypox n’est pas tueur comme toutes les autres maladies dévastatrices connues, il laisse aux personnes l’ayant connu des cicatrices catastrophiques suites aux lésions apparaissant sur le corps qui finit par s’ulcérer.
Selon le site en ligne www.futura-sciences.com, la question d’une nouvelle voie de transmission, sexuelle, se pose car la plupart des individus contaminés ont indiqué avoir des relations avec des hommes, le site informe aussi que la communauté scientifique est unanime pour dire qu’il est trop tôt, et que le nombre de cas est insuffisant pour affirmer que la variole du singe est une infection sexuellement transmissible, pour le moment ce qui est connu c’est que ce virus est transmis par un contact rapproché, de nature sexuelle ou non, avec une personne infectée ou ses vêtements.
En attendant une mise en place d’un traitement pour cette maladie ou un vaccin, il serait avantageux à l’homme d’adopter de mesures de prévention tels que porter les masques, éviter de se toucher ou faire des rapports sexuelles sans connaître l’état de santé de son partenaire car l’éruption cutanée n’est pas son premier signe, vu qu’ à ce stade elle peut être détectable à la vue et surtout elle reste contagieuse même dans la phase de début.
